L'opinion du Congrès est d'ailleurs conforme è. la loi votée par la législature de 1'Etat de Minnesota en 1889.

20 L'honneur de cette découverte revient è. Messieurs Henri R. Schoolcraft, au lieutenant Allen de 1'armée des États-Unis et è, Mr. J. N. Nicollet, ingénieur civil, qui 1'ont accomplie en 1832 et 1836.

Les rapports officiels relatifs Ët cette découverte se trouvent dans les archives du ministère de la guerre et du bureau topographique des ÉtatsUnis.

V. Le Congrès international des sciences géographiques de Berne (1891) attendu que le besoin du choix définitif d'un méridien initial unique s'impose toujours davantage;

s'appuyant sur le voeu unanime des représentants de quarante trois pays présents a la conférence télégraphique internationale de Paris (1890) „qu'on arrivé en fin, moyennent une solution conciliant tous les intéréts, & 1'unification dans la mesure du temps": émet è. son tour le voeu que le Conseil fédéral suisse, se mettant d'accord avec le gouvernement italien qui en a dernièrement pris 1'initiative, prie les autres gouvernements de vouloir bien Mter 1'étude des questions du méridien initial et de 1'heure universelle, ainsi que de 1'utilité des fuseaux horaires dans les relations internationales et dans la vie publique, et la réunion d'une commission de délégués, munis de pleins pouvoirs, pour régler définitivement ces diverses questions.

Le Congrès se permet d'exprimer 1'avis qu'il serait utile, pour arriver plus vite 4 une solution définitive, que la dite commission se réunisse Èt Berne, siège des bureaux internationaux des postes, des télégraphes et des chemins de fer.

VI. Le Congrès des sciences géographiques de Berne en 1891, recoinmande aux 'savants anglais de cesser de se servir, dans les publications scientifiques et techniques, des anciennes unités anglaises et les prie d'introduire les unités métriques acceptées comme légales en Angleterre par la loi de 1864.

VII. Le Vème congrès international des sciences géographiques siégeant è. Berne en 1891

reconnaissant 1'intérêt que présente le jardin botanique alpin de la Linnaea è. Bourg St. Pierre (Valais) pour 1'étude de la géographie botanique de toutes les hautes régions du globe

décide

de recommander cette entreprise au bienveillant appui de toutes les sociétés de géographie.