den Franschen hydrograaf Kerhallet (zie noot 2, p. 625) alles behalve gunstig. „Entre le cap Blanc et 1'oued Dra", zegt de eerste, p. 37, „il y a bien le Rio do Ouro, mais ce n'est pas un fleuve. Ce n'est qu'une baie obstruée par des bancs dangereux (voir la carte n° 296). Au fond de cette baie se jette un torrent complètement è. sec pendant 1'été." Ook Vivien de St. Martin verklaart op gezag van een anderen zeevaarder, Roussin, dat die baai wel den visschers een goede schuilplaats oplevert, doch dat „les bancs de sable qui 1'obstruent, interdisent aux grands batiments 1'accès aux bassins intérieurs" 1), terwijl Reclus ons op gezag van Em. Bonelli (Boletin de la Sodiedad Geogr. de Madrid, XI, p. 872) mededeelt dat de toegang tot die Rio Oro: „est difficile: les marins qui y pénètrent par un mauvais temps sont exposés a y mourir de faim, la barre les empêchant d'en sortir".
Wat de baai van Arguin betreft, daarover loopen de gevoelens meer uiteen. „Située", zegt kapitein Mer van het eiland, „Ët une quinzaine de lieues dans le Sud-est du cap Blanc, il faut pour y parvenir suivre entre le banc d'Arguin et la cöte un chenal fort dangereux. Enfin cette ile n'est en réalité qu'un banc de sable sans verdure et sans eau, placé au milieu d'autres bancs et d'autres ilöts de même nature. Un officier du „Brandon", M. Lefèvre, aujourd'hui contre-amiral, chargé en 1850 de faire la reconnaissance des approches de cette ile, n'y trouva corame 1'avaient déjè. signalé les officiers du breek „le Lévrier", qu'un dédale inextricable de récifs et de haut fonds au milieu desquels il est bien certain que 1'amiral carthaginois ne s'est pas aventuré avec sa nombreuse escadre. La partie du Sahara qui fait face a cette ile est ordinairement déserte; les Maures de 1'intérieur y vénaient seulement une fois par an pour vendre leur gomme aux Francais, puis ils s'éloignaient jusqu'è. la récolte suivante. Ce lieu ne pouvait donc offirir aucune espèce de ressource aux Carthaginois qui n'auraient trouvé aucun avantage a s'y établir".
Om de waarheid gestand te doen, moeten wij hier terstond bijvoegen, dat de schrijver van le périple de Hannon in „La Controverse et le Contemporain", Ad. Trève, Commissaire de la marine, en retraite, (die overigens geen enkele der door ons tegen Arguin ingebrachte bezwaren
1) Wil men aannemen, dat de Rio Oro vroeger zooveel grooter is geweest, zeekalveren zou bezeten en een levendigen handel in goud en slaven aan hare oevers zou gekend hebben (Entz, p. 34; Peschel, p. 23), dan moet men datzelfde ook aannemen voor andere rivieren, die bij de bepaling van Kerne in aanmerking kunnen komen.— Overigens vergete men niet, dat met het aannemen der mogelijkheid van Hanno's bezoek aan de Rio Oro, welke wij trouwens niet geheel ontkennen, nog geenszins de bezwaren tegen de plaatsing van het eiland Kerne in die bocht vervallen zijn.