Suppléments a l'Histoire philosophique et politique des établissements & du commerce des Européens dans les deux Indes.

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    A L'HIST. PIIILOSOPHIQUE. 249

    fautorité feroit confentie par tous, & mainrenue par 1'univerfalité contre un feul rebelle, le beau rêve de 1'Abbé de Saint-Pierre ne fe réaliferoitil pas ? Pourquoi les plaintes des fujets contre leurs Souverains n'y feroient-elles pas portées, ainfi que les plaintes d'un Souverain contre un autre? C'efl: alors que la fageflè régneroit fur la terre.

    En attendant cette paix perpétuelle, fi defirée & fi éloignée, la guerre, qui faifoit le droit, a été foumifè, &c;

    Page 214, après ces mots, en tyrannie, Ufez: La Grande-Bretagne étoit peu connue avant que les Romains y euflènt porté leurs armes. Après que ces conquérants fuperbes 1'eurent abandonnée, ainfi que les autres Provinces éloignées de leur domination , pour défendre le centre de 1'Empire contre lesbarbares, elle devint la proie des peuples de la mer Baltique. Les naturels du pays furent maflacrés; & fur leurs cadavres s'éleverent plufieurs fouverainetés, qui, avec Ie temps, n'en formerent qu'une. Les principes qui conduifoient les Anglo-Saxons, ne font pas venus jufqu'a nous. Ce qu'on n'ignore pas, c'efl: que, comme toutes les nations du Nord, ils avoient un Roi & un corps de nobleflè.

    Guillaume fubjugua Ie midi de 1'ifle, qu'on nommoit dès-lors 1'Angleterre, & y établit un gouvernemenc féodal, mais très-différent de ceQ5