Verhalen en gedichten voor het U.L.O.-examen

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    De 1'eau, oui. Mais comment 1'atteindre? II essaya d'abord de renverser la cruche, mais elle était trop lourde.

    L'oiseau commengait a croire qu'il allait mourir de soif. Cependant il réfléchissait au moyen de faire monter 1'eau jusqu'a lui, puisqu'il ne pouvait descendre jusqu'a elle.

    Enfin il ramassa une petite pierre avec son bec et la jeta dans la cruche. Et puis une autre, et une autre encore.

    A chaque pierre, le niveau de 1'eau montait un peu.

    Après de longs efforts, 1'eau fut assez haute pour que le sansonnet en se penchant sur le bord put boire longuement et apaiser la soif qui le dévorait.

    D'après HOFFMANN.

    67. L'ÉCOLE SOUS LES OBUS.

    C'était dans une petite école de village assise au fond d'une vallée, a quelques kilomètres du front oü, tous les jours, la bataille élevait son sanglant tumulte.

    L'inspecteur général en tournée avait fait un long crochet pour venir voir fonctionner cette école dans les ruines et a 1'arrière immédiat de nos lignes.

    Malgré la canonnade toute proche, malgré les obus qui éclatent a peu de distance, 1'institutrice, une toute jeune fille, interroge les élèves; ceux-ci, toutefois, n'accordent aucune attention aux détonations de 1'artillerie qui hurle la-bas.

    Voila pourtant que le bruit se fait plus intense . . . 1'institutrice élève la voix et les élèves tendent 1'oreille. Mais bientöt, le fracas devient tel que la jeune institutrice, se tournant vers 1'inspecteur, lui dit et avec le plus grand calme:

    „Monsieur 1'Inspecteur général, je suis obligée d'écrire mes questions au tableau noir, les élèves ne m'entendent plus; ils répondront par écrit sur 1'ardoise."

    Et, en effet, les élèves répondirent par écrit sur 1'ardoise pendant que 1'institutrice contrölait le travail de la division des petits.